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Le label Torsion Records est né à Londres en 1999 de la réunion de 2 artistes marseillais Crackhead Worm et Probe1, tous deux habitant des squats du quartier de Hackney.
D'abord orienté techno hardcore, à forte consonance acid et break, le label (pirate au demeurant) sort un premier vinyle à 500 exemplaires début 2000, dans le seul but de diffuser le son des deux artistes.
Ainsi le TRS001 (Harkor Conspiracy Hackney Division) voit le jour, tel un cri de guerre revendiquant des ambiances électroniques plus sombres que celles proposées par les sound systems acid techno locaux des squat parties, ou le reste du paysage musical urbain des clubs londoniens.
Courant 2000, Crackhead Worm et Probe1 reviennent s'installer à Marseille et commencent à se pencher sur l'aspect interactif d'une performance live. S'ensuit dès lors une série de soirées dans lesquelles ils vont officier aux machines et aux ordinateurs (Dès 2002 au Café Julien, l'ATR, le CAT, etc? Avec BDB, Cyberskum, Pushy!, Öko System, Keshno, IK+?). À ce moment-là, leur style aura délaissé le côté formaté du 4x4 beat pour laisser s'épanouir les breaks, de manière à aérer leurs basslines acid et leurs nappes dark.
Le tempo s'est considérablement ralenti pour retomber à 160 bpm, soit bien moins rapide que la drum n'bass qui commence à se démocratiser à l'époque sur Marseille. On parle alors de darkstep.
À cette époque, officiants lors d'une même soirée, ils croisent la route de Youz, Dj au sein du Capsize sound system et ami de longue date. Précurseur du bigbeat et du 2step à Marseille, Youz est le 1er Dj à avoir introduit en soirées le son du break anglais. L'alchimie est parfaite, mais la collaboration en reste là. C'est aussi à cette époque qu'ils jouent avec Keshno ( OQP sound system et Sound Conspiracy ) un autre ami de longue date, dans une soirée proposant exclusivement des live sets, et était là encore, l'un des premiers à proposer au public des free parties une musique breakbeat en lieu et place de la techno prédominante.